Chez nos voisins de France, le casino en ligne n’est pas légalisé. La France est quasiment le dernier pays européen à interdire le casino en ligne.
Oui, mais la France a besoin d’argent pour éviter la faillite, alors un amendement (du gouvernement lui-même) a été déposé samedi dernier (19 octobre 2024) dans le cadre du vote du budget de 2025.
L’objectif est de combattre l’offre illégale mais aussi de renflouer ses caisses vides. 4 millions de Français joueraient déjà à ces jeux illégaux.
Avec une taxe de 50 % sur le produit des jeux, l’État français vise le milliard.
Les casinotiers terrestres et les maires de villes balnéaires ne sont pas contents et demandent que seuls les opérateurs terrestres (Partouche, Joa, ou Barrière) puissent proposer une offre en ligne.
L’ANJ met aussi en garde contre le risque d’addiction au casino en ligne, notamment chez les jeunes. D’ailleurs, depuis peu, elle diffuse une campagne sur les dangers du jeu addictif et pathologique.
L’association AFJEL (lobby pour la légalisation) a commandé un sondage dans lequel :
93 % d’entre eux souhaitent « une offre en ligne régulée et sécurisée pour les joueurs ».
Au-delà du risque addictif (besoin de développer de nouveaux outils de prévention et de guérison) et du risque de perte économique pour les villes balnéaires et opérateurs terrestres (création d’un fonds d’indemnisation), la légalisation permettrait : une plus grande sécurité des joueurs, moins de blanchiment d’argent, d’arnaques et de vols de données, et enfin des recettes fiscales intéressantes pour l’État.